Als es finanziell eng wird, zieht er in das Kellerzimmer einer WG in Repentigny. Sein Zuhause und den Planeten Tatouine trennen unzählige Kilometer, die er gern zurücklegt. Weitere Kilometer kommen durch Stopps im Supermarkt, Central Park und der 16. Etage eines Krankenhauses dazu. Für den obsessiven und verträumten Erzähler sind diese Wege bzw. Umwege allerdings gern gesehene Abenteuer, die ihm etwas von der Last seiner Krankheit nehmen, die seinen Alltag erschwert.
Ce qu’on respire sur Tatouine ist nach den zuvor viel beachteten Gedichtbänden Les volcans sentent la coconut und La fatigue des fruits von Jean-Christophe Réhel sein erster und ein überaus außergewöhnlicher Roman. Der Autor erzählt zwar hintereinander weg und dicht, lässt aber dennoch Lücken. Themen wie Einsamkeit, Müdigkeit und Krankheit verhandelt er auf eine berührende, charmante, witzige und poetische Art.
Roman
Del Busso, 2019
288 Seiten
ISBN 978-2-924719-48-0
24,95 $
Ein Zitat:
« Mon lit prend la forme de mon corps. Quand je marche, je prends la forme du trottoir. Quand je parle, je prends la forme des niaiseries que je peux dire. Je fais l’inventaire de mes médicaments. J’en ai tellement… Ils me maintiennent tous en vie. Bravo aux médicaments. Mais aujourd’hui, il me manque des pilules. J’appelle au laboratoire de la pharmacie. La pharmacienne me connaît bien, elle commence toujours par : « Qu’est-ce que je peux faire pour toi. » Je lui récite ma liste comme si c’était une commande d’épicerie. Banane à la colimycine, advair diskus avec laitue et pain blanc aux seringues, oui, merci, c’est gentil. Je monte à la cuisine. Normand ne semble pas être dans la maison. Je regarde par la fenêtre, je cherche des oiseaux, je pense au film Le retour du Jedi. » – Jean-Christophe Réhel: Ce qu’on respire sur Tatouine, Del Busso, 2019, S. 46-47