Évelyne, die überall im Roman präsent ist und auch in den zwölf Songs, die Antoine über sie geschrieben hat und die am Ende des Romans abgedruckt sind, taucht im Text kaum auf. Sie existiert nur in den Erinnerungen von Antoine, dessen Herz gebrochen ist und der in der Welt unterwegs ist, wo er auch auf alte Bekannte trifft. Und so ist Douze chansons pour Évelyne in gewisser Weise eine Weiterführung von Comeaus Debütroman Vertiges. Allerdings konzentriert sich die Geschichte in seinem zweitem Roman auf den Dichter und Musiker, der in Vertiges noch der Gesuchte war, und auf seine Beziehungen zu Frauen. Und für all jene, die wissen wollen, wie es z.B. mit Hope Fontaine, Victor Bouquet und Kazuo aus seinem Debütroman weiterging, dem sei die Lektüre von Douze chansons pour Évelyne empfohlen, denn darin wird genau das preisgegeben.
Roman
Quai n° 5, 2016
288 Seiten
24,95 $
« Aujourd’hui, je dois rencontrer le directeur artistique des Disques Straram. J’en suis à lui faire entendre le bruit de mon labeur.
David Langlais a la jeune cinquantaiene et de très bonnes oreilles. Contrairement à beaucoup de mes congénères œuvrant dans le monde de la chanson, je fais confiance à mon D.A. Nous devons nous retrouver dans un café de l’avenue Viger, dans le Vieux-Montréal. Le Café Différance est tenu par un jeune Mexicain qui maîtrise comme peu de gens l’art de faire un bon café. Il y là, en plus, une très belle lumière de fin d’après-midi.
Je me suis réveillé vers midi. J’ai bu trois cafés et me suis fait un smoothie avec des fraises, des bananes, des bleuets, des baies açaï et du gingembre. Après m’être douché, j’ai enfourché mon vélo et j’ai écouté mes douze nouvelles chansons en boucle, en roulant de mon appartement de la rue Préfontaine jusqu’au bout du canal de Lachine. Je voulais sentir le mouvement sous les chansons. Je voulais pleinement les intégrer avant de les partager pour la première fois. » – Fredric Gary Comeau: Douze chansons pour Évelyne, Quai n° 5, 2016, S. 12-13