In all dieser Zeit ist Lady Jane gedanklich bei ihrem Mann John Franklin. Sie hatte ihm geraten, Tagebuch zu führen, so dass sie danach die Einträge bearbeiten könnte und ein Buch entstünde, wie sie es von anderen Entdeckern gelesen hat. Lady Jane ist abenteuerlustig. Sie wäre am Liebsten selbst aufgebrochen. Den vermuteten Weg ihres Mannes zeichnet sie auf Landkarten nach. Als im zweiten Jahr noch immer keine Nachricht von der Erebus oder Terror in England angekommen ist, beginnt Lady Jane sich zu sorgen. Auf Empfängen, zu denen sie geladen ist und auch die, die sie selber gibt, beginnt sie die Weichen für eine Suchflotte zu stellen. Doch bis am 8. Mai 1848 die Jupiter entsendet wird, die beiden Schiffe zu suchen, ist es ein langer Weg, auf dem Lady Jane hartnäckig bleiben muss.
Vom Deck der Terror berichtet Francis Crozier. In seinem Reisetagebuch hält er das Vorankommen fest. Mit der Zeit richtet sich sein Blick auf die Vergangenheit, in der er Lady Janes Nichte Sophia kennenlernte. Seine Gedanken schweifen oft zu ihr und zu dem Gespräch im Hafen von Tasmanien, in dem er sich ihr schüchtern annäherte, den Blick in den Himmel zu den Sternen gerichtet. Die Tagebucheinträge von John Franklin sind im Vergleich zu Croziers Einträgen dürftig. So ist es ein allwissender Erzähler, der seine Schwächen auffängt und sich zwischen den beiden Welten hin und her bewegt. Zudem ist die Erzählung mit Auszügen aus Büchern, Theater- und Musikstücken und Rezepten angereichert.
Roman
Alto, 2010
344 Seiten
17,95 $
Du bon usage des étoiles von Dominique Fortier wurde für den Prix littéraire du Gouverneur Général, den Prix des libraires du Québec, den Grand prix littéraire Archambault und den Prix Senghor du premier roman nominiert. 2011 wurde die Autorin mit dem Prix gens de mer du festivals Étonnants voyageurs ausgezeichnet.
Ein Zitat:
« Crozier eut un mince sourire. Ce n’est pas du tout ainsi qu’il avait imaginé leur discussion. Il l’ennuyait avec ces histoires de géographie, cela était évident. Mais s’il se taisait maintenant, tout était perdu. Il reprit donc d’un ton presque résigné : ‹C’est une hypothèse fort intéressante, mais, hélas, erronée. L’Arctique doit son nom à la constellation de l’Ours – Arktos – qui le surplombe…
– Ah bon ? fit Sophia, dont l’intérêt s’éveillait légèrement. Un ours ? Et où est-il ?
– Eh bien, comme nous sommes, vous voyez, aux antipodes de l’Arctique, cette constellation est invisible d’ici.
– Alors on ne voit pas les mêmes étoiles selon l’endroit où l’on se trouve sur Terre ?›
Cette idée qui ne lui avait jamais effleuré l’esprit lui semblait soudain vertigineuse. On ne pouvait donc vraiment se fier à rien.
‹Non, les étoiles changent… Enfin, c’est nous qui changeons, mais elles ne sont pas les mêmes…›
Il s’interrompit, incapable de poursuivre une pensée qui s’était inexplicablement embrouillée. Chaque fois qu’il se trouvait en présence de Sophia, ses idées s’emmêlaient, ses mains devenaient moites, sa langue s’empâtait et il se faisait l’effet d’être un parfait imbécile.
Ils restèrent silencieux un moment, elle plongée dans la contemplation stupéfaite du ciel étoilé, lui pétrifié par sa propre bêtise. Puis, au prix de mille efforts, il plongea à nouveau :
‹Quand j’étais petit, commença-t-il sans la regarder, nous avions à la maison trois livres : la Bible, un almanach écorné et un vieil ouvrage d’astronomie récupéré de je ne sais où, auquel il manquait la moitié des pages. Ainsi, après avoir appris à reconnaître Orion, Cassiopée, la Grande et la Petite Ourses, j’ai dû me résoudre à inventer le reste.› » – Dominique Fortier: Du bon usage des étoiles, Alto, 2010, S. 200-201