Aufgeteilt in vier Kapitel, die als Hefte eins bis vier ausgewiesen werden, wird nacheinander vom Leben des Charles Teasdale, den Abenteuern von Pearl Guthrie und von Russian Bill erzählt, der seine eigene Stadt namens New Babylon gründen wollte. Das letzte Heft handelt von Révérend Aaron und enthüllt so einiges über ihn, das man nicht erwartet hat. Mit diesem letzten Heft schließt sich der Kreis des Romans, der mit einem Prolog begann, das den Révérend zeigt, wie er im Staub liegend und ohne Hände von einer Familie gefunden und eine Weile über von ihr versorgt wurde.
Dominique Scali überzeugt mit ihrem Debütroman, in dem sie ein Händchen für das Erschaffen einer Westernatmosphäre hat. Sie entwirft ihre Figuren vor dem Hintergrund eindringlicher Beschreibungen von Natur und Stadt, wie man sie sich in den USA des 19. Jahrhunderts vorstellt.
Roman
La Peuplade, 2015
462 Seiten
27,95 $
« Août 1876
Charles Teasdale et le Révérend Aaron avaient l’habitude de chevaucher côte à côte lorsqu’ils se rendaient au même endroit, mais ils ne dînaient jamais ensemble, comme pour se rappeler qu’ultimement, ils allaient dans des directions opposées.
Teasdale progressait vers le sud de ville en ville sans rien changer à ses rituels de fin de soirée, excepté qu’il passait de plus en plus de temps à pratiquer sa signature. En chemin vers Hiko, il avoua au Révérend que l’idée de choisir ses dernières paroles, qu’il avait trouvée puérile au départ, avait mûri dans son esprit.
‹Ce que j’ai à dire avant de mourir, ça regarde personne. Par contre c’est vrai que ça pourrait être une bonne idée de choisir mes dernières pensées. Puisque j’irai certainement pas au ciel, alors mes dernières pensées risquent d’être mes dernières pensées. Faudrait pas que j’rate mon coup. Imaginez si la dernière image qui me vient avant de mourir c’est… J’sais pas… Un porc en train de se faire zigouiller. Ou la fille la plus laide avec qui j’ai couché.›
À Barclay, il entra dans une mercerie et pour la première fois de sa vie, ressortit avec une chemise de drap blanc sur le dos. Il n’y avait toujours pas de chaîne de montre à sa veste et son vieux Colt Navy se balançait toujours sur sa poitrine, mais dans les cantines il se faisait servir plus vite et dans les bordels on lui offrait des filles plus jeunes. » – Dominique Scali: À la recherche de New Babylon, La Peuplade, 2015, S. 128