Catherine lebt mit ihren Eltern in einem großen Haus, das auf einem noch größeren Grundstück steht. Zu ihrem 14. Geburtstag bekommt sie Wir Kinder vom Bahnhof Zoo geschenkt. Ihre Eltern und sie bilden da noch eine Familie. Doch das neue Lebensjahr bringt Veränderungen mit sich. Sie hängt mit ihren Freundinnen im Einkaufszentrum ab und probiert den ersten Alkohol. Bald findet sie ihren Platz im neuen Freundeskreis. Mit ihnen hängt sie nach der Schule ab, feiert und nimmt zum ersten Mal Drogen. Sie ist zum ersten Mal verliebt, wird enttäuscht und testet einen neuen Kleidungsstil. Bis zu ihrem 15. Geburtstag passiert so einiges, auch bei ihren Eltern. Weil sie nicht mehr in der Lage waren, ordentlich miteinander umzugehen, trennen sie sich schließlich. Catherine zog mit ihrer Mutter in die Stadt. Ihre Mutter verliebt sich neu, auch ihr Vater. Sie verbringen nur wenig Zeit mit ihrer Tochter, die so einige Höhen und Tiefen durchläuft und auf die schiefe Bahn zu kommen droht.
Die Teenagerzeit ist eine schwierige Zeit und heutzutage vielleicht auch viel zu schnell vorbei; für die, die sie selbst durchleben und auch für die Menschen im Umfeld. Geneviève Pettersen machte diese Zeit mit Catherine zum Gegenstand ihres Romans, der detailreich ist und dessen Protagonistin kein Blatt vor den Mund nimmt.
Roman
Le Quartanier, 2014
208 Seiten
23,95 $
Ein Zitat:
« ÇA S’EST PASSÉ le 18 juillet 1995. Je m’en rappelle parce que c’était le jour de ma fête. Le 18 juillet, mon père a sacré le Grand Cherokee de ma mère dans un arbre au bout de l’entrée chez nous. Les anciens propriétaires avaient installé deux courts de tennis en avant, tellement le terrain était immense. On arrivait à la maison par un chemin de gravelle, pis y avait un rond-point plein de tulipes devant la véranda. C’était une grosse bâtisse victorienne vert pomme avec des pignons de tôle grise pis une piscine creusée dans la cour. Mon père avait fait enlever les deux terrains de tennis quand il avait acheté la maison. Il trouvait ça frais chié, pis ma mère aimait mieux avoir des plates-bandes à la place.
Il était à peu près six heures du soir quand mon père a foncé dans l’arbre préféré de ma mère. C’était un espèce de chêne centenaire. Je suis pas certaine de la race de l’arbre parce que ma mère connaissait rien là-dedans. Mon père, lui, fallait pas lui parler des arbres, il les haÏssait. C’est lui qui ramassait les millions de feuilles mortes éparpillées autour de la maison à l’automne. Ça prenait trois jours même si je l’aidais. J’étais pas tellement vaillante. Mon père disait que j’étais vache comme un âne. Il ramassait dix sacs pendant que j’en ramaissais un. Il finissait par s’en rendre compte pis il me disait de scramer pis d’aller jouer au Nintendo. Cet été-là, j’ai passé pas mal toutes mes journées à essayer de délivrer la princesse du château de Bowser. » – Geneviève Pettersen: La déesse des mouche à feu, Le Quartanier, 2014, S. 9-10