Bevor sie sich in ein Abenteuer mit einem weiteren Mann stürzt, kommt alles ganz anders. Als sie eines Abends an einem kalten Novembertag nach Hause kommt, fällt ihr in einer Gasse ein Hund auf, der herrenlos in der Kälte angebunden ist. Mit dem Bild vor Augen geht sie nach Hause. Als ihr der Hund nicht aus den Gedanken geht, beschließt sie nachzusehen und bringt ihm eine Decke und etwas zu trinken. Als wenig später der Hund immer noch da ist, holt sie ihn zu sich. Zwischen dem Hund, der wie sich herausstellt eine junge Hündin ist, die gerade geworfen hatte, und Julia entwickelt sich eine innige Beziehung. Sie beginnt ihr Leben zu ändern und passt sich an den Rhythmus und die Bedürfnisse der Hündin an. Dennoch ist es ein Zustand auf Zeit, denn sie möchte die Hündin nicht behalten.
„Überall, wo es Unglück gibt, schickt Gott einen Hund“, so lautet sinngemäß das Zitat des Dichters Alphonse Lamartine, das dem Roman Va chercher. L’insolite destin de Julia Verdi vorangestellt wird. Der Protagonistin und Erzählerin Julia Verdi ist eine Hündin über den Weg gelaufen zu einem Zeitpunkt, da sie verlassen wurde. Durch den Hund erlebt sie allerhand und findet einen anderen Zugang zu ihrem Leben. Unterstützung erhält sie dabei auch von ihrem guten Freund und Nachbarn Rosario.
Geneviève Lefebvre, zu deren Werken vorwiegend Krimis zählen, ist ein charmanter, romantisch verspielter, humorvoller Roman gelungen, in dem einige interessante Figuren aufeinandertreffen und dessen Ende eine mögliche Fortsetzung erahnen lässt.

Roman
Libre Expression, 2014
280 Seiten
24,95 $
Ein Zitat:
« Cette histoire commence avec un rejet.
Pour être franche, cette histoire est ponctuée de rejets. Celui que j’avais infligé dans la cruelle insouciance de mes dix-sept ans à un garçon qui n’en méritait pas tant, et celui qui allait me renverser comme une grosse boule déterminée à abattre toutes les quilles d’un seul et sale coup.
Bang.
Rejetée. Abandonnée. Disqualifiée. Une claque qu’on se prend par la tête et qui vous laisse rouge d’humiliation. Tout est là, dans cette impulsion brutale comme le tir d’un lance-pierres.
J’avais été la pierre. Celle qui, me semblait-il au moment où c’est arrivé, ne valait qu’une chose : qu’on tire sur l’élastique jusqu’à son point de rupture pour être certain de l’envoyer le plus loin possible.
Nous sortions d’un restaurant marocain où une tireuse de tarot ondulant entre les tables offrait ses talents divinatoires aux clients en mal de certitudes. Francis avait tiré la carte des amoureux. Moi, celle de la gloire et de la fortune.
J’y avais vu un signe. Un heureux présage. Celui de notre avenir ensemble. Sa carte bien au chaud contre la mienne, nous serions amoureux, glorieux et fortunés, tous les désastres précédents oubliés.
Je faisais fi de ses enfants, que je faisais semblant d’aimer ; de ceux, pas encore nés, que je prétendais vouloir ; des irritants désirs de Francis, qui ne s’accordaient pas aux miens ; et de ma façon obsessive de vouloir être la seule à raconter l’histoire, notre histoire, pour être certaine de la raconter avec une telle perfection qu’il n’aurait pas d’autre choix que de m’aimer.
Francis n’a pas voulu de mon histoire.
Sur le trottoir, il m’a lancé un regard plein de compassion avant de m’annoncer qu’il ne nous voyait pas ensemble, ni dans la carte des amoureux, ni dans la vie, et qu’il me souhaitait la meilleure des chances avec ma gloire et ma fortune.
J’ai mis plusieurs minutes à comprendre qu’il me quittait, et cette nouvelle stupéfiante m’a crucifiée sur place. J’étais belle, encore jeune, en tout cas plus jeune que lui, intelligente et promise à un brillant avenir. Comment pouvait-il ne pas vouloir de cet avenir radieux qui nous était destiné ? Comme une enfant, j’ai pleuré à chaudes larmes, le fleuve de ma disgrâce emportant mascara, morve et dignité dans ses flots. » – Geneviève Lefebvre: Va chercher. L’insolite destin de Julia Verdi, Libre Expression, 2014, S. 15-16