Der Aufbau ihres Romans erlaubt es der Autorin jede der sieben Frauen einzeln einzuführen. Es ist ein Blick von Außen, der die äußerlichen Vorzüge unterschiedlich alter und unterschiedlich proportionierter Frauen vermittelt. Auf die Einführung folgen ein oder mehrere Tagebucheinträge, aus denen sich die Umstände und Beziehungen zum Mann des Romans erklären. Dabei sagt der Roman nicht alles und erzählt die jeweiligen Geschichten nicht bis ins kleinste Detail zu Ende. Vielmehr geht sie den Stärken irrationaler Beziehungen nach, die durch ein Abhängigkeitsverhältnis gekennzeichnet sind sowie dem Komplex des Todes als selbst gewählter, selbstbestimmter Moment.
Les sangs ist ein Roman, der nach seiner Lektüre ein bitteres Gefühl zurück lässt, denn das Gute und das Böse sind nicht mehr voneinander getrennt, sondern überall gleichermaßen enthalten.
Roman
Leméac, 2013
160 Seiten
18,95 $
Ein Zitat:
« 23 mai
Ce qui est difficile avec ce journal, c’est que mon langage à moi est le mouvement. Les souvenirs que j’ai sont physique donc ils se racontent mal. Mais ce journal est là parce que je dois expliquer ma mort, Féléor me l’a demandé comme une partie de son cadeau. Le problème est que le ballet montre, il n’explique pas. Je n’ai jamais appris à penser comme ça, l’explication. Même en mots, j’arrive seulement à montrer les choses. Ça me fâche, je voudrais que mon journal explique comment la décision de mourir pour le plaisir d’un homme vient de loin, comment elle vient d’avant cet homme-là et même avant les autres. C’est important, le fait que ce soit la seule fin qui puisse arriver. » – Audrée Wilhelmy: Les sangs, Leméac, 2013, S. 57-58