Den Leuten stellt sich Hélène als Joe vor. Wie die Heldin in ihrer Lieblingsserie Lady Oscar wäre sie lieber ein Junge, dessen Leben reich an Abenteuern und höfischen Dramen ist. Für das Nacheifern ihres Vorbilds hat sie ausreichend Fantasie, allerdings gestaltet sich ihr Alltag ganz anders als am französischen Hof vor der Revolution. In ihrer Umgebung leben eigensinnige Menschen und merkwürdige Gestalten. Ihr neuer Nachbar ist der alte Monsieur Roger, der seine Tage auf einem Stuhl mit geblümten Kunstleder verbringt, Bier trinkt und flucht. Monsieur Roger und Hélène freunden sich an, und sind immer, wenn es darauf ankommt, füreinander da.
Marie-Renée Lavoie erzählt von einer tiefen Freundschaft, die kein Alter kennt, einem mutigen und starken Mädchen, das ihren Weg geht und wählt als Schauplatz eine Gegend, die sie selbst aus ihrer Kindheit kennt.
Marie-Renée Lavoie: La petite et le vieux
Roman
XYZ, 2010
238 Seiten
24,00 $
Der Roman ist in mehrere Sprachen übersetzt worden: Er erschien bei House of Anansi (Mister Roger and me), Carl Hanser Verlag und dtv (Ich & Monsieur Roger), Tusquets (Roger y yo) und auch bei Denoël in Frankreich. 2011 erhielt die Autorin für ihren Roman den Grand Prix littéraire Archambault. Im selben Jahr schaffte sie es mit La petite et le vieux unter die Finalisten für den Prix France-Québec und den Prix des Cinq continents de la Francophonie.
Ein Zitat:
« J’étais parvenue à me convaincre que j’étais un garçon et je tenais à ce qu’on m’appelle Joe. J’aurais aimé Oscar, comme mon personnage de dessins animés préférés mais, à l’époque, Oscar était le squelette des classes de biologie et un nouveau type de balai révolutionnaire. Alors je me contentais de Joe, même si sa syllabe en cul-de-poule sonnait comme une banale exclamation. Quand on évitait de penser aux Dalton, ça pouvait faire sérieux.
Mon Oscar de la télé était, comme moi, une fille qui vivait comme un garçon. Elle était capitaine de la garde rapprochée de Marie-Antoinette et pouvait, beaucoup plus facilement que moi, cacher sa réelle identité sous sa grosse redingote garnie de médailles militaires et d’insignes royaux. Et je ne vous parle pas de sa belle épée, de son fourreau doré, de ses bottes à éperons, de son magnifique cheval blanc, de son œil pénétrant et assuré, toujours plein de larmes et de lumière, et du vent, oui, surtout, de tout ce vent qui semait l’apocalypse dans ses cheveux invraisemblablement longs, épais et légers qui battaient la mesure de la chanson thème : « Lady, Lady Oscar, elle est habillée comme un garçon, Lady, Lady Oscar, personne n’oubliera jaimais son nom. » – Marie-Renée Lavoie: La petite et le vieux, XYZ, 2010, S. 9