Seine Jahre auf Reisen werden relevant, als er die Nachricht erhält, dass er vermutlich einen Sohn hat, dessen Name Kurt ist. Nach dem Tod seiner Mutter möchte Kurt nun seinen Vater kennenlernen. Allerdings kontaktiert er dafür nicht Benjamin, sondern sucht dessen Bekannte auf und versucht dessen Lebensstationen nachzugehen. Als Benjamin das mitbekommt, versucht er herauszufinden, aus welcher Liaison Kurt entstanden ist. Er schaut in seine Vergangenheit zurück und trifft wieder auf alte Bekannte, nachdem diese bereits mit Kurt gesprochen haben. Mit der Möglichkeit vor sich, Vater eines Kindes zu sein, setzt er sich auch mit den Fragen der Abstammung auseinander und der Weitergabe von Wissen. Ein offenes Ohr für seine Überlegungen haben seine Freunde Shirley und Tito.
Die Sprache im Roman ist reich an Details und an Bildern der Stadt Montréal sowie ihrer Wetterlagen. Und durch den Linguisten Benjamin Paradis ist sie allgegenwärtig, zuallererst auch im Romantitel, La maison des pluies, was eine wörtliche Wiedergabe von „Wolke“ im zentralafrikanischen Dialekt ist.
Roman
Les Herbes rouges, 2013
272 Seiten
15,00 $
Ein Zitat:
« Au bout du corridor, une fenêtre flamboie. Août agonise donc au soleil, après une longue vie grise et froide.
En effet.
Il se plante devant le panorama d’une ville ragaillardie par un été retrouvé au finish. À gauche, le mont Royal lui propose un vert irlandais, chamarré des premières gouttes d’or ; à ses pieds, l’oratoire Saint-Joseph déroule sa scala-santa, déserte exception faite d’un illuminé s’y démettant les genoux ; droit devant et à droite, c’est-à-dire vers l’ouest et le nord, l’épaisse catalogne de duplex et de triplex de briques rouges, nervurée de longues et grises coutures d’asphalte, une rude étoffe sanguine que lèche, nerveuse et étamée par les rayons déjà obliques du soleil, la rivière des Praires. Seul sur la toile bleue, un petit nuage mauve progresse vers lui, comme soutenu par un faisceau de baguettes de pluie noire, minuscule nimbus décidé a troubler la fête à Hélios, attiré sans doute par cet immobile cousin planté derrière la vitre. Oui, il reconnaît là-haut un alter ego vaporeux, mais implacable, annonciateur mal venu de lendemains déplaisants : il pleuvra bien un jour, tout finit par s’épuiser et par disparaître. » – Pierre Samson: La maison des pluies, Les Herbes rouges, 2013, S. 21-22