Hope hat den Moment, in dem sie das Datum für den Weltuntergang erfährt, nicht nicht durchlebt. Ihr Leben ist so noch unbeschwert. Aber es beschäftigt sie sehr. Ihren Alltag verbringt sie in der Schule, hängt mit Mickey ab oder arbeitet in diversen Jobs. So spart sie sich eine Menge Geld zusammen, das sie bald brauchen würde. Als sich ihr das Datum für die Apokalypse offenbart, ändert sich ihr Leben drastisch. Sie bricht auf, um dem Datum auf den Grund zu gehen. Sie entdeckt es auf den Verpackungen für asiatische Nudelsuppen und in einer Anzeige in einem Comicheft. Von Rivière-du-Loup bricht sie auf, durchquert die USA und steigt schließlich in ein Flugzeug nach Japan.
Hin und wieder meldet sie sich bei Mickey. Sie ruft ihn an und berichtet von ihren Fortschritten, Erfolgen und Misserfolgen bei ihrer Suche nach dem Verfasser des Datums, an dem die Welt untergeht. Dennoch tritt ein, wovor Mickey sich gefürchtet hat, als er dieses besondere und außergewöhnliche Mädchen kennenlernte.
In 97 unterschiedlich kurzen Kapitel gestaltet Nicolas Dickner seinen zweiten Roman. Er spielt in den 1990er Jahren, eine Zeit, in der die Welt im Umbruch war. Die Berliner Mauer fiel, der Kalte Krieg endete. Teile der Mauer wurden von Berlin in die Welt verschickt. So beobachtet Hope Randall in einem sich unglaublich schnell wandelnden Tokio am Hafen, wie ein Stück der Berliner Mauer entladen wird, um im Museum für Moderne Kunst zu landen.
Roman
Alto, 2011
272 Seiten
15,95 $
Ein Zitat:
« Nous avons effectué un raid ravitaillement dans la cuisine, où je connaissais l’emplacement d’une réserve de ramens Captain Mofuku au poulet. De l’authentique bouffe de bunker, impérissable et incorruptible. L’emballage, en revanche, écorchait les yeux : un cosmonaute rose et jaune flottait autour d’une planète de nouilles, un sourire idiot dans la visière. De la bouffe de bunker, certes, mais coincé à 40 mètres sous terre avec des étagères pleines de ces exaspérants cosmonautes, on risquait de sombrer dans la folie bien avant de succomber à la malnutrition.
Nous avons déballé nos ramens, mis la bouilloire à chauffer. Tout en tripotant son emballage vide, Hope continuait de réfléchir.
– Et le mois de mars ?
J’hésitait. Ça ne collait pas. Mars était l’Ayers Rock du calendrier : un mois énorme, rouge et lisse, échoué au milieu de nulle part. Hope hocha la tête.
– Tu as raison.
– Écoute, pourquoi tu ne te fies pas tout simplement aux dés ?
Hope ne répondit pas. L’air absent, elle jouait avec son emballage de ramen, le pliant et le repliant avec ses pouces – de loin, on aurait pu croire qu’elle manipulait un boulier chinois. Elle se figea soudain. Elle lissa l’emballage avec le tranchant de la main et me le planta sous le nez, son index indiquant la date de péremption : Meilleur Avant – Best Before 2001 17 JUL.
J’ai souri. Amusante coïncidence, sans plus. Hope écarta les bras, survoltée.
– Amusante coïncidence ?! Sais-tu quelles sont les probabilités que ce genre d’amusante coïncidence se produise ?!
Non, je ne savais pas. Hope non plus, d’ailleurs, mais elle jura de me calculer ça lorsqu’elle aurait deux minutes.
Elle s’empara de la bouilloire, versa une rasade d’eau bouillante dans son bol et regarda le champignon de vapeur s’élever vers le plafond. Elle n’ajouta plus un mot au sujet de l’apocalypse – mais elle plia en quatre l’emballage de ramen et le glissa dans sa ceinture avec soin. » – Nicolas Dickner: Tarmac, Alto, 2011, S. 70-71