Le mur mitoyen erweckt bei seiner Lektüre den Eindruck von Kurzgeschichten, in deren Zentrum neben den zwischenmenschlichen Beziehungen das Thema der Herkunft steht. Ohne ein vollständiges Wissen über ihre Herkunft begibt sich so manch einer auf die Suche nach der Wahrheit, die unter Umständen unerwartete Konsequenzen mit sich trägt. In insgesamt 13 Kapiteln alternieren die Geschichten von Madeleine und Madeleine, von Carmen und Simon sowie von Ariel und Marie miteinander, wobei die kurze Sequenz von Angie und Monette wie ein Einschub dazwischen steht. Durch diesen eigenwilligen Aufbau vergehen im Leben des Liebespaars, von Mutter und Sohn sowie von Carmen und ihrem Bruder mehrere Tage und Wochen, während es bei Angie und Monette nur wenige Stunden sind.
Inspiration für ihren Roman fand die Autorin in wahren Begebenheiten. Ausgehend davon besticht Le mur mitoyen mit einer Sprache, die genau beobachtend die Gefühle der Figuren schildert und dabei sehr bildhaft die jeweiligen Umgebungen der Figuren veranschaulicht.
Roman
Alto, 2013
344 Seiten
25,95 $
Ein Zitat:
« Plus que trois heures pour dormir. Cette idée vient remuer les bêtes qui courent dans les parties les plus insoumises de son corps, ses mains frileuses, ses cheveux qui fouillent les orifices de son visage, ses pieds parcourus de spasmes minuscules. Le cliquetis de sa montre, sur la commode, ponctue les tics qui animent ses extrémités. Elle serre les dents.
Quand on cherche le sommeil, le moindre froissement, la plus petite oscillation de l’air ambiant devient insupportable. Marie en est à sa quatrième heure d’éveil et à sa troisième nuit consécutive de lutte avec l’insomnie. Mais elle s’oblige à ne pas bouger. Elle sait que du plus profond d’un rêve, Ariel arrive à distinguer les mouvements souples du sommeil de ceux de l’éveil, fermes et saillants ; en quelques secondes, il serait assis dans le lit à lui demander ce qui ne va pas.
Et il y aurait tant à répondre à cette question. Depuis que la position d’Ariel à la tête du parti a été confirmée, Marie s’est mise à se faire un sang d’encre. C’est inattendu. Elle aurait cru qu’elle ne ressentirait rien d’autre que de la joie en voyant le travail acharné de son mari enfin récompensé. Pourtant, dès le coup de téléphone qui est venu sceller leur avenir, un pressentiment sinistre l’a envahie. Elle a l’impression qu’ils ne seront plus jamais seuls et que cette promiscuité les détruira. » – Catherine Leroux: Le mur mitoyen, Alto, 2013, S. 44