L’Olives Leben befindet sich in einem ständigen Auf und Ab, in dem hier und da seine Liebe zu l’Aurore zum Vorschein kommt. Allerdings erzählt er mehr von l’Aurore, als dass er sie auch wirklich sieht. Er erinnert sich an gemeinsame Momente, dann hängt er allein in Bars oder im Winter auf einer Parkbank ab. Er ist das Gegenteil eines Helden, ja vielmehr ein romantischer Antiheld, dessen Leben auf ein Ende zuläuft.
L’Olive et l’Aurore ist eine Sammlung von Kurzgeschichten, die insgesamt auch sehr gut einen Roman abgegben, denn die beiden wiederkehrenden Figuren l’Olive und l’Aurore verknüpfen die einzelnen Geschichten miteinander. Die letzte Geschichte vor dem Epilog ist dann auch die Titelgeschichte. Aber der Epilog ist in der Geschichte des unverlässlichen Erzählers nicht das Ende. Er hat noch eine weitere Geschichte und ein Post Scriptum parat. Und am besten fängt man sowieso gleich wieder von Vorne an, denn dieses schmale Büchlein bietet nicht nur detailreiche Beschreibungen, u.a. auch von der Stadt Montréal, Sprünge in der zeitlichen Abfolge des Erzählten sowie Überlappungen von Zunkunft und Vergangenheit, sondern baut auch gleich eine Komplizenschaft zum Leser auf. Eine ungewohnte, äußerst interessante Geschichtensammlung.
Erzählung
Les Allusifs, 2014
104 Seiten
14,95 $
Die Originalfassung wurde 2009 als „Bestes Buch“ mit dem Expozine Alternative Press Award ausgezeichnet.
Ein Zitat:
« Un homme passe devant la vitrine d’un café, regarde à l’intérieur, fait trois pas et tombe raide mort.
Quelques semaines plus tard, un samoyède blanc court sur la plage avec une chaussure de tennis Stan Smith blanche maculée d’algues dans la gueule. Il se couche sur le sable, appuie ses longues pattes sur la semelle salée, et referme bien les dents sur les os saumurés par la mer du pied tranché dans le soulier. L’odeur lui est familière, et il lèche avec enthousiasme la viande encore collée à l’os.
En quoi ces événements sont-ils liés?
Pour aller au fond de cette énigme, il nous faut pédaler à reculons sur vélo foncé jusqu’au pied des Andes en l’an 1969. C’est là que l’histoire commence. Mais ce n’est pas là qu’elle finit. Nous savons où l’histoire se termine : à l’extérieur d’un café, avec la mort d’un homme.
Avant de nous diriger vers les montagnes, situons cette personne. Prenons un cliché de lui là debout dans les décombres d’une maison. Il s’appelle l’Olive, un nom que nous finirons par accepter au fur et à mesure que l’histoire progressera. Pour l’instant, il pense à l’Aurore, un autre nom que nous comprendrons beaucoup plus tard. Les voici. Les deux héros. L’Olive et l’Aurore. Debout dans les restes effondrés d’une maison qu’ils ont essayé de construire. » – Ian Orti: L’Olive et l’Aurore, Les Allusifs, 2014, S. 9-10